Dany Boon est issu d’une famille modeste du Nord. Son père algérien (kabyle), ex-boxeur et chauffeur routier, et sa mère, originaire du Nord de la France, est femme au foyer. Il a vraisemblablement un lien de parenté avec l’un des plus célèbres corsaires algériens Raïs Hamidou. Il a deux frères, Alexis et Philippe. Il étudie l'art graphique à Saint-Luc, une école située dans la région de Tournai en Belgique. Il arrive à Paris en 1989, où il fait le mime dans la rue pour gagner sa vie tout en se produisant sur de nombreuses scènes ouvertes comme celle du théâtre Trévise. Il emprunte son nom de scène à un héros d'une série télévisée, Daniel Boone, un trappeur américain. Cette série passait à la télévision le mercredi après-midi au milieu des années 1970. Son style préféré est le one-man-s...
Dany Boon est issu d’une famille modeste du Nord. Son père algérien (kabyle), ex-boxeur et chauffeur routier, et sa mère, originaire du Nord de la France, est femme au foyer. Il a vraisemblablement un lien de parenté avec l’un des plus célèbres corsaires algériens Raïs Hamidou. Il a deux frères, Alexis et Philippe. Il étudie l'art graphique à Saint-Luc, une école située dans la région de Tournai en Belgique. Il arrive à Paris en 1989, où il fait le mime dans la rue pour gagner sa vie tout en se produisant sur de nombreuses scènes ouvertes comme celle du théâtre Trévise. Il emprunte son nom de scène à un héros d'une série télévisée, Daniel Boone, un trappeur américain. Cette série passait à la télévision le mercredi après-midi au milieu des années 1970. Son style préféré est le one-man-show, qui lui permet de camper des personnages divers qui s’adressent au public pour raconter leurs mésaventures. En 1993, Patrick Sébastien devient son producteur. Ses sketches s’inspirent de situations quotidiennes, qui interpellent le vécu des spectateurs, telles que l’attente interminable dans un bureau de poste, ou les multiples incidents liés à la conduite automobile. L’un de ses premiers grands succès est une série de sketches présentant un dépressif qui essaie de vaincre ses angoisses par la méthode Coué, en répétant sans relâche : « Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît, je ne vois pas pourquoi, pourquoi ça n’irait pas ». Un autre de ses sketchs culte est Le wayka (nom de la marque K-way en verlan), où il narre les difficultés liées à l’enfilage puis au port de ce vêtement de pluie. Dans ce sketch, le ressort comique est basé sur la répétition d'un prrfrtpffrrt, une onomatopée déclenchant immédiatement le rire des foules. On peut également citer les mésaventures de Jean-Pierre, obsédé par le culturisme à tel point qu’il reste un jour coincé dans la salle de sport, ou d’un simplet voulant communiquer son goût de la lecture au public, en lui faisant partager un passage d’un roman des éditions Harlequin.