Emmanuelle Bercot, née le 6 novembre 1967 à Paris 16e, est une réalisatrice, scénariste et actrice française. Découverte au Festival de Cannes, elle y remporte deux prix en 1997 et 2015 dont le Prix d'interprétation féminine lors de la 68e édition pour le drame Mon Roi. Elle a également été nommée cinq fois aux Césars (dont celui de la meilleure réalisatrice) pour La Tête Haute en 2016, et a cumulé quatre nominations solo lors de la Berlinale pour un même film (Elle s'en va en 2013). Elle est également la mère du chanteur et acteur Nemo Schiffman, et l'épouse du directeur de la photographie Guillaume Schiffman qui a signé la photographie de tous ses films depuis 1998. Emmanuelle Anne Vivaldine Bercot est née le 6 novembre 1967 dans le 16e arrondissement de Paris. Son père est chirurgien...
Emmanuelle Bercot, née le 6 novembre 1967 à Paris 16e, est une réalisatrice, scénariste et actrice française. Découverte au Festival de Cannes, elle y remporte deux prix en 1997 et 2015 dont le Prix d'interprétation féminine lors de la 68e édition pour le drame Mon Roi. Elle a également été nommée cinq fois aux Césars (dont celui de la meilleure réalisatrice) pour La Tête Haute en 2016, et a cumulé quatre nominations solo lors de la Berlinale pour un même film (Elle s'en va en 2013). Elle est également la mère du chanteur et acteur Nemo Schiffman, et l'épouse du directeur de la photographie Guillaume Schiffman qui a signé la photographie de tous ses films depuis 1998. Emmanuelle Anne Vivaldine Bercot est née le 6 novembre 1967 dans le 16e arrondissement de Paris. Son père est chirurgien; son grand-père, Pierre Bercot, a dirigé Citroën de 1958 à 1970. Elle raconte avoir été fascinée par le travail de son père à l'hôpital Lariboisière; et cite aussi un oncle éducateur comme référence pour La Tête haute. Quant à son grand-père, il lui a transmis le culte du travail, valeur qu'elle a conservée. Après le baccalauréat, Emmanuelle Bercot intègre l'École de danse Serge Alzetta, puis l'École du spectacle, où elle découvre le théâtre. Élève au cours Florent et à la Fémis, elle travaille sous la direction de Raymond Acquaviva («un professeur fabuleux»), Robert Hossein et Jean-Luc Tardieu. Après avoir raté le concours d'entrée au conservatoire, elle est admise, alors qu'elle n'a pas encore de culture cinéphile, au concours de la Femis. Dans ce cadre, elle tourne le documentaire True Romanès (1995), puis le court-métrage, Les Vacances, et son film de fin d'études La Puce (1999), sélectionné à la Cinéfondation au 52e Festival de Cannes, récit du dépucelage d'une adolescente par un homme mûr. Ces deux derniers films, très remarqués, révèlent Isild Le Besco, actrice fétiche de la cinéaste. Menant, en parallèle, une carrière d'actrice (elle incarne la monitrice dans La Classe de neige de Claude Miller en 1997), Emmanuelle Bercot s'attribue le rôle principal de son premier long métrage, Clément, celui d'une trentenaire transie d'amour pour un garçon de 13 ans. Cette œuvre dérangeante est présentée à Cannes en 2001 dans la section Un certain regard. «L'intérêt, pour moi, n'est jamais tant dans le fait de raconter des histoires que dans la volonté de décrire des états, d'exacerber des perceptions», déclare la cinéaste au moment de la sortie de son deuxième long métrage, Backstage, présenté en 2005 à la Mostra de Venise, et dans lequel elle continue d'explorer le mal-être adolescent, à travers la relation trouble qui unit une vedette de la chanson (Emmanuelle Seigner) à une jeune fan envahissante (Isild Le Besco). Au Festival international du film de Thessalonique 2005, elle remporte le prix de la meilleure réalisatrice. Lors du 68e festival de Cannes, elle présente en ouverture son film comme réalisatrice La Tête haute et reçoit comme comédienne le Prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Mon roi, ex-æquo avec l'Américaine Rooney Mara pour Carol. Lors du Festival du cinéma américain de Deauville 2017, elle préside le jury de la Révélation. ... Source: Article "Emmanuelle Bercot" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.