Marc de Jonge est un acteur français né le 16 février 1949 à Nancy et mort le 10 mars 1996 à Paris des suites d'une chute accidentelle. Fils d’un juriste, il mène de bonnes études de droit pour faire plaisir à son père, avant de préférer les cours du conservatoire d’art dramatique de sa ville natale. Par la suite, gagnant la capitale, on le voit aux Folies-Bergère, puis au théâtre dans Les Fruits d'or de Nathalie Sarraute. Il débute au cinéma dans L'Aigle et la colombe de Claude Bernard-Aubert. Dès lors, on le voit régulièrement sur les écrans dans des rôles secondaires, sa silhouette hantant le cinéma français des années 1980. Son physique impulsif et son regard glacial le prédestinent à interpréter des personnages louches et subversifs. Il apparaît en 1981 dans Le cimetière des voitur...
Marc de Jonge est un acteur français né le 16 février 1949 à Nancy et mort le 10 mars 1996 à Paris des suites d'une chute accidentelle. Fils d’un juriste, il mène de bonnes études de droit pour faire plaisir à son père, avant de préférer les cours du conservatoire d’art dramatique de sa ville natale. Par la suite, gagnant la capitale, on le voit aux Folies-Bergère, puis au théâtre dans Les Fruits d'or de Nathalie Sarraute. Il débute au cinéma dans L'Aigle et la colombe de Claude Bernard-Aubert. Dès lors, on le voit régulièrement sur les écrans dans des rôles secondaires, sa silhouette hantant le cinéma français des années 1980. Son physique impulsif et son regard glacial le prédestinent à interpréter des personnages louches et subversifs. Il apparaît en 1981 dans Le cimetière des voitures et incarne un coiffeur homosexuel dans Mon curé chez les nudistes avec Paul Préboist. En 1983, on le voit en loubard violent dans Ronde de nuit de Jean-Claude Missiaen, qui réunit Gérard Lanvin et Eddy Mitchell, puis en sbire de Bernard-Pierre Donnadieu dans Rue Barbare de Gilles Béhat. Par la suite, il se révèle un second rôle fort efficace, porteur d’une certaine atmosphère. Au théâtre, il n’est pas moins convaincant dans Il pleut sur le bitume, d’après James Hadley Chase, sous la direction de Stéphan Meldegg. Marc de Jonge connaît ensuite une petite popularité en interprétant une fameuse publicité humoristique consacrée aux bienfaits du fromage Boursin, ce qui lui vaudra d’ailleurs un prix. C’est à cette époque que la carrière de l’acteur prend une nouvelle tournure: demandé par Hollywood, Steven Spielberg lui offre, en 1987, un petit rôle dans Empire du soleil. La même année, Sylvester Stallone décide de lui donner sa chance dans un emploi plus important, et lui réserve le rôle du colonel soviétique Zaysen dans Rambo 3. Interprétant le méchant du film, le comédien français, toujours à l’aise dans les rôles de salaud, se montre digne des espoirs que Stallone avait mis en lui et tire son épingle du jeu, mais le film n’aura pas le succès attendu. Sa carrière hollywoodienne s’achève sur Sans espoir de retour de Samuel Fuller, où il interprète un petit caïd. De retour en France, il joue Antoine Joseph Santerre dans La Révolution Française, avant d’apparaître dans une série de comédies populaires à succès. Ainsi, il est le consul est-allemand Burger dans L'Opération Corned-Beef, un présentateur de journal télévisé dans La Vengeance d'une blonde, le patron sportif de Alain Chabat dans La Cité de la peur et un homme d’affaires peu amène dans Un Indien dans la ville. Jean Delannoy lui confie ensuite le rôle du roi Hérode dans Marie de Nazareth. Visage récurrent de la télévision, on le voit dans bon nombre de téléfilms, dont L’affaire Dreyfus de Yves Boisset. Il perd la vie accidentellement le 10 mars 1996 : alors qu’il a oublié les clés de son domicile, l’acteur décide d’escalader son immeuble pour pouvoir rentrer chez lui, mais, arrivé au deuxième étage, il glisse et est victime d’une chute mortelle, à l'âge de 47 ans. Source: Article "Marc de Jonge" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.