Val Edward Kilmer, dit Val Kilmer, né le 31 décembre 1959 à Los Angeles (Californie), aux États-Unis, est un acteur américain. Il est révélé durant les années 1980 par le film « Top Gun (1986), de Tony Scott, aux côtés de Tom Cruise, puis s'impose en tête d'affiche du film de type heroic fantasy, « Willow » (1988), de Ron Howard. Il confirme au début des années 1990 en prêtant ses traits à Jim Morrison dans le biopic « Les Doors » (1991), d'Oliver Stone, puis en menant le thriller d'action « Cœur de tonnerre » (1992), de Michael Apted. Il est aussi aux casting de plusieurs longs-métrages acclamés par la critique : « True Romance » (1993), de Tony Scott, « Tombstone » (1993), de George Pan Cosmatos, et « Heat (1995), de Michael Mann. Cependant, ses prestations en tête d'affiche de grosse...
Val Edward Kilmer, dit Val Kilmer, né le 31 décembre 1959 à Los Angeles (Californie), aux États-Unis, est un acteur américain. Il est révélé durant les années 1980 par le film « Top Gun (1986), de Tony Scott, aux côtés de Tom Cruise, puis s'impose en tête d'affiche du film de type heroic fantasy, « Willow » (1988), de Ron Howard. Il confirme au début des années 1990 en prêtant ses traits à Jim Morrison dans le biopic « Les Doors » (1991), d'Oliver Stone, puis en menant le thriller d'action « Cœur de tonnerre » (1992), de Michael Apted. Il est aussi aux casting de plusieurs longs-métrages acclamés par la critique : « True Romance » (1993), de Tony Scott, « Tombstone » (1993), de George Pan Cosmatos, et « Heat (1995), de Michael Mann. Cependant, ses prestations en tête d'affiche de grosses productions se soldent par des échecs critiques : quand il devient Bruce Wayne pour « Batman Forever » (1995), de Joel Schumacher, ou encore lorsqu'il incarne le héros du thriller fantastique « L'Île du docteur Moreau » (1996), de John Frankenheimer. Deux échecs commerciaux fragilisent sérieusement sa carrière : quand il devient Simon Templar pour « Le Saint » (1997), de Phillip Noyce, puis quand il mène le film de science-fiction « Planète rouge » (2000), d'Antony Hoffman. En 2003, son incarnation de John C. Holmes dans le biopic « Wonderland », de James Cox, ne lui permet pas de se racheter, ni en 2005 son rôle d'espion dans le thriller à petit budget « Spartan », écrit et réalisé par David Mamet. Et en 2005, le succès critique du polar « Kiss Kiss Bang Bang », écrit et réalisé par Shane Black, relance plutôt son partenaire, une autre star déchue, Robert Downey Jr.. Il doit ainsi ses derniers films importants aux réalisateurs qui l'ont dirigé par le passé : en 2004, il joue Philippe II de Macédoine dans « Alexandre », d'Oliver Stone, et en 2006, il joue un agent du FBI dans le thriller de science-fiction « Déjà vu », de Tony Scott. Il apparaît ensuite dans deux films acclamés par la critique mais échouant commercialement : en 2009, dans le thriller « Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans », de Werner Herzog, aux côtés du tandem Nicolas Cage / Eva Mendes ; et en 2011 dans le polar « Bulletproof Gangster », écrit et réalisé par Jonathan Hensleigh, aux côtés de Ray Stevenson. En 2015, un cancer de la gorge l'astreint à des traitements. Mais s’il a survécu, les traitements ont eu raison de sa voix. Il ne peut plus s'exprimer que par courtes phrases qui restent à décrypter. Val Kilmer est un artiste intègre, perfectionniste qui a eu le tord de travailler avec Hollywood a une période durant laquelle les Studios ne volulaient plus d'acteurs sachant jouer, mais à des acteurs pour faire présence dans un film.